Jaguar Land Rover prépare sa renaissance électrique
Jaguar Land Rover sort d’une période compliquée : ventes en berne, retard technologique, incertitudes stratégiques. Pourtant, sous l’impulsion de son ex-PDG Thierry Bolloré puis de son successeur Adrian Mardell, JLR s’est réinventé. Le groupe parie désormais sur l’électrification totale, un repositionnement haut de gamme et une rupture stylistique radicale. Une renaissance qui pourrait bien surprendre.
Un PDG parti… après des résultats remarquables
- Adrian Mardell a annoncé sa retraite en juillet 2025, après plus de trente ans chez JLR, dont trois à la tête de l’entreprise .
- Durant son mandat, JLR a enchaîné neuf trimestres bénéficiaires consécutifs et réalisé ses meilleurs chiffres depuis une décennie .
Des ventes en berne… mais un plan de relance en action
- En 2024, JLR a vendu seulement 22 571 Jaguars en Europe, des chiffres historiquement bas, liés à la transition vers l’électrique .
- Malgré un recul commercial, JLR a dégagé un bénéfice avant impôts de £2,2 milliards en 2023/24, avec une marge d’EBIT à 8,5 %, signe d’un redressement réussi .
- Au premier trimestre FY26, les ventes totales se sont établies à 94 420 unités (en baisse), mais les modèles les plus rentables (Range et Defender) ont représenté 77 % des volumes, preuve d’un recentrage payant .
Une base de fans solide
La fans de JLR ne se sont pas envolés : malgré les incertitudes, c’est rassurant pour la stabilité de la marque — et un atout pour son avenir.
Vers une nouvelle impulsion : un leadership en mutation
PB Balaji, actuel CFO de Tata Motors, devient le prochain CEO de JLR dès novembre 2025 — une nomination symbolique et stratégique qui marque une étape inédite .
Cap sur l’électrique
- En 2025, Jaguar cesse la production de tous ses modèles thermiques, préparant une transition complète vers l’électrique .
- Land Rover s’oriente lui aussi vers le zéro émission : un modèle électrique prévu dès 2024, avec l’objectif de proposer une déclinaison électrifiée de chaque gamme d’ici la fin de la décennie .
Conclusion optimiste
Malgré des obstacles récents (recul des ventes, rebranding controversé, impact des taxes US) JLR ne s’est pas effondrée.
Sous l’impulsion de Mardell, la stratégie financière a été stabilisée, autorisant aujourd’hui une phase de croissance ambitieuse.
Le leadership flambant neuf de PB Balaji, allié à une transition électrique déjà en marche, laisse entrevoir une renaissance audacieuse et résolument tournée vers l’avenir.
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Léon Chelli arpente les mondes de l’automobile et des énergies renouvelables à travers la transition écologique. Il y déchiffre mutations industrielles et stratégies de marché avec la lucidité un peu sauvage d’un promeneur qui choisit ses propres sentiers.
Il explore les transitions avec une vision systémique, entre ironie assumée et clarté analytique.