De la Willys à l’Avenger électrique, Jeep cultive l’art du paradoxe : marque d’aventure devenue symbole de statut, elle navigue entre légende mécanique et transition énergétique. SUV, 4×4, liberté de mouvement — tout y est affaire d’image maîtrisée.
Chez Stellantis, Jeep n’est pas une marque : c’est une mythologie industrielle en mutation.
Retour de flamme américaine Pendant plusieurs années, Stellantis a semblé traiter le marché nord-américain comme une chasse gardée sous perfusion. L’héritage de Fiat Chrysler y assurait des marges confortables grâce à Jeep et Ram, sans véritable stratégie d’investissement industriel. Les usines vieillissaient, les gammes s’essoufflaient, et les syndicats, notamment l’UAW, multipliaient les signaux d’alerte. Puis…
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