Réchauffement climatique à Marseille : la tendance rouge ne ment pas
Le 21 juin, c’est la fête de la musique. Mais c’est aussi, depuis quelques années, la journée Show Your Stripes.
Et ces rayures-là ne font pas danser.

Voici le code-barres climatique de Marseille depuis 1850. Une bande par an. Bleu quand l’année est plus froide que la moyenne historique. Rouge quand elle est plus chaude.
Au fil du temps, le bleu pâlit, le rouge s’impose.
Ce n’est pas un filtre Instagram ni une défaillance graphique.
C’est la trace visible du réchauffement climatique, année après année, sans pause ni retour arrière.
À Paris, les rayures rouges sont encore plus intenses.
Mais Marseille n’est pas épargnée. Et les villes du Sud subiront plus vite et plus fort les effets conjugués de la chaleur, de la pollution et des inégalités sociales.
Le réchauffement n’est pas une opinion.
C’est une donnée.
Et elle crame.

Léon Chelli arpente les mondes de l’automobile et des énergies renouvelables à travers la transition écologique. Il y déchiffre mutations industrielles et stratégies de marché avec la lucidité un peu sauvage d’un promeneur qui choisit ses propres sentiers.
Il explore les transitions avec une vision systémique, entre ironie assumée et clarté analytique.