Il n’y a rien qui va : Prostitution de mineures, des adultes paient pour violer des gamines
A notre connaissance, aucun client n’a été condamné en cour d’assises pour relations sexuelles avec des mineurs de moins de 15 ans. (Hugues Micol/Liberation)

Aujourd’hui, la nausée l’emporte.
Libération révèle que des hommes, en France, en 2025, paient pour ‘consommer de la mineure’.
Pas à l’étranger. Ici.
Pas dans des réseaux mafieux obscurs.
Non : sur Snapchat, dans les hôtels de banlieue, dans la chambre d’une gamine de 14 ans.
Bienvenue dans la prostitution des mineures.
Appelons-la par son vrai nom : pédocriminalité organisée, tolérée, banalisée.
Le viol, pas le ‘travail’
Quand une gamine de 14, 15 ou 16 ans est payée pour du sexe, ce n’est pas du travail du sexe.
C’est un viol tarifé.
Le consentement sexuel est légalement impossible avec un adulte avant 15 ans.
Et jusqu’à 18 ans, c’est un viol aggravé.
Mais ça, les clients s’en foutent. Ils ‘achètent de la mineure’.
Les mots sont ceux d’un putain de marché.
Et les corps, ceux d’enfants.
Les violeurs ont des visages ordinaires
Ils s’appellent Marc, Karim ou Julien. Ils ont des enfants. Une femme. Un poste à responsabilités. Ou pas.
Ce ne sont pas des ogres. Ce sont vos voisins. Les mêmes qui parlent de ‘valeurs de la République’. Les mêmes qui likent une campagne contre les violences faites aux femmes.
Ils paient 200 ou 300 euros pour 30 minutes. Et repartent bosser, tranquilles.
Une société complice
Snapchat laisse faire. L’État ferme les yeux. La justice étouffe sous les dossiers. Et les sanctions sont ridicules : rappels à la loi, sursis, amendes.
Les réseaux de proxénètes s’adaptent. Les gamines se détruisent. Mais tout le monde a mieux à faire que de regarder en face.
Parce que si on regarde, on voit quoi ? Qu’on vit dans un pays où des hommes peuvent violer des enfants… et continuer leur vie comme si de rien n’était.
Je vomis, mais j’écris
Je voudrais pouvoir faire une blague.
Un sarcasme. Un ‘coup de Grūmpÿ’.
Mais là, non.
Je vais vomir.
Et après, je continue d’écrire.
Parce que le silence est leur allié.
Et que chaque mot est un doigt pointé sur leur ignominie.

Léon Chelli arpente les mondes de l’automobile et des énergies renouvelables à travers la transition écologique. Il y déchiffre mutations industrielles et stratégies de marché avec la lucidité un peu sauvage d’un promeneur qui choisit ses propres sentiers.
Il explore les transitions avec une vision systémique, entre ironie assumée et clarté analytique.