Neurodivergence : et à la fin, tout ce qu’il y a pour nous, c’est le rejet
J’aimerais être ‘normal’… ne plus être détruit par la moindre putain d’emotion, être capable de mentir tolérer le bullshit, ne pas avoir ce putain de besoin pathologique de Justice, ce besoin inexplicable d’exposer l’hypocrisie, cette tendance excessive à laisser les autres vivre et à être heureux pour eux, même quand c’est à mes dépens…
Je voudrais être capable de faire autre chose que de partager des silences intenses à travers lesquels je pense que, par le seul pouvoir de mes émotions brutes, j’ai tout dit à l’autre.
Je voudrais savoir aussi comment faire pour ne pas littéralement me déverser quand j’accepte de parler.
J’adorerais ne pas paniquer quand quelqu’un que j’aime me parle.
Et aussi ne pas me sentir vraiment bien qu’avec les chiens.
Je souhaiterais vivre sans avoir envie de crever à chaque fois que je n’arrive pas à exprimer ce que j’ai en moi…
Vous faites comment vous, les #neurodivergents, les #autistes, les trop sensibles, les ‘inadaptés’ ?
Il est où le monde où on n’est pas exclu juste pour ce qu’on est ?
Et à la fin, tout ce qu’il y’a pour nous, c’est du rejet, du dédain, des fantasme, la sensation de gêner.
Même la recherche ne travaille que pour mieux éradiquer ce que nous sommes ou essayer de nous changer.
Ils sont où votre putain d’amour et votre tolérance ?
C’est quoi qui vous fait si peur chez nous pour que personne, jamais n’arrive à envisager d’essayer de nous comprendre ?
Une réaction, un désaccord, une idée ?
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Je lis tout. Je réponds toujours.
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Léon Chelli arpente les mondes de l’automobile et des énergies renouvelables à travers la transition écologique. Il y déchiffre mutations industrielles et stratégies de marché avec la lucidité un peu sauvage d’un promeneur qui choisit ses propres sentiers.
Il explore les transitions avec une vision systémique, entre ironie assumée et clarté analytique.