Mathématiques de l’orgasme (masculin)
Encore une étude qui commence par les hommes. Comme toujours.
Mais restons calmes : celle sur l’orgasme féminin serait en cours. Alléluia.

À l’Université du Sussex, des chercheurs viennent de modéliser mathématiquement l’orgasme masculin.
Sérieusement.
Deux équations.
Une pour le corps, une pour l’esprit.
Objectif ?
Décrire les conditions idéales pour atteindre l’orgasme.
Le modèle s’appuie sur des décennies de données scientifiques : les fameuses quatre phases du cycle sexuel (excitation, plateau, orgasme, résolution), la théorie de Masters et Johnson, les 10 000 rapports sexuels étudiés en laboratoire, et même les séances d’IRM érotiques à Groningen (Pays-Bas).
Oui, des gens ont simulé ou joui sous IRM.
Pour la science. Ce qui prouve que certains d’entre-nous sont prêts à tout !
Et qu’est-ce qu’on apprend ?
Que trop de stimulation mentale tue l’orgasme.
Formulé poliment : « trop d’excitation psychologique précoce nuit à la probabilité de climax ». Formulé franchement : faut pas trop réfléchir.
Un point pour les partisans du lâcher-prise.
Un carton rouge pour les cérébraux de la couette.
(Et merde !)
Les deux chercheurs, Konstantin Blyuss et Yuliya Kyrychko, sont mathématiciens, pas sexologues.
Leur objectif affiché : aider au traitement des troubles sexuels, et fournir une base scientifique solide au plaisir sexuel.
Rien que ça. Et s’ils ont commencé par les hommes, c’est (selon eux) parce que leur cycle est plus simple.
Merci pour l’aveu.
Évidemment, il faudra bien s’occuper des femmes.
Car à ce stade, l’étude confirme surtout l’habituel tropisme phallocentré de la recherche scientifique.
Ce qui est mesurable d’abord, ce qui est complexe plus tard.
Le corps féminin, son désir, sa mécanique émotionnelle ?
Plus tard.
Après les équations.
En attendant, cette recherche a un mérite : celui d’exister.
Elle démystifie un sujet encore largement tabou, en mettant un pied mathématique dans la porte de la chambre à coucher.
Oui : un tabou. Honnêtement, les maths ne sont pas le truc auquel j’ai le plus envie de penser quand je… enfin, tu vois, quoi !
Et surtout, elle valide une intuition bien connue : penser trop, c’est jouir moins.
Exemple extrême : Trump. Aucun surmenage cognitif, aucune réflexion, zéro inhibition. Résultat ?
Une vie sexuelle d’agresseur.
Cependant, ce n’est pas un orgasme, c’est une prédation.
On rappelle, au cas où, que le consentement n’a jamais été optionnel.
Même pour les crétins.
Voilà une conclusion simple, élégante, et hautement mathématique.
Comme quoi, parfois, deux équations suffisent.
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Léon Chelli arpente les mondes de l’automobile et des énergies renouvelables à travers la transition écologique. Il y déchiffre mutations industrielles et stratégies de marché avec la lucidité un peu sauvage d’un promeneur qui choisit ses propres sentiers.
Il explore les transitions avec une vision systémique, entre ironie assumée et clarté analytique.