Newton, apocalypse et limites planétaires : 2060 sera-t-elle notre point de bascule ?
On n’est pas morts en 2012 grâce aux Mayas.
Mais rassurez-vous, on a une seconde chance en 2060… avec la caution mystico-scientifique d’un certain Isaac Newton.
Oui, le Isaac Newton. L’homme des lois de la gravitation, du prisme et du calcul infinitésimal. Mais aussi, à ses heures, un lecteur passionné de textes bibliques.
Dans une lettre privée datée de 1704, il anticipe pour l’année 2060 non pas une fin du monde hollywoodienne, mais un grand reset spirituel.
Son raisonnement ?
Une lecture millimétrée du Livre de Daniel et une chronologie inspirée du démarrage du Saint-Empire romain germanique, avec un calcul de 1260 ans à la clef.
Newton, pourtant, n’était pas un prophète de malheur. Il précise que rien ne doit être redouté « avant 2060 ». Et après ?
On verra bien.
Sauf que trois siècles plus tard, ce basculement n’est plus une hypothèse métaphysique.
Aujourd’hui, six des neuf limites planétaires identifiées par les scientifiques sont déjà franchies :
- Climat
- Biodiversité
- Cycles de l’azote et du phosphore
- Usage des sols
- Eau douce
- Pollution chimique
Et une septième se profile à l’horizon : l’acidification des océans.
Newton croyait à un renouveau divin.
Nous, on aimerait juste éviter une apocalypse environnementale.
Et s’il y a coïncidence sur l’année, ce ne sera pas une prophétie autoréalisatrice.
Il n’y a aucun fondement scientifiquedans son calcul.
Ce serait juste une corrélation temporelle.
Lui, il était dans un délire éthéré.
Nous, on a fait de la merde.
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Léon Chelli arpente les mondes de l’automobile et des énergies renouvelables à travers la transition écologique. Il y déchiffre mutations industrielles et stratégies de marché avec la lucidité un peu sauvage d’un promeneur qui choisit ses propres sentiers.
Il explore les transitions avec une vision systémique, entre ironie assumée et clarté analytique.