Autisme camouflé : on s’est adaptés, ne nous le reprochez pas
C’est exactement ça.
Toute notre vie, nous nous sommes adaptés.
À vos codes absurdes, vos règles floues, vos sous-entendus, vos attentes contradictoires.
Et une fois qu’on a appris à le faire, vous vous étonnez qu’on n’ait « pas l’air autiste ».
Ce mème résume à la perfection ce que vivent beaucoup d’autistes dits « camouflés » ou « à haut niveau de fonctionnement » (expression discutable, mais encore répandue, même si c’est plutôt chez les anglophones qui parlent volontiers de ‘high functioning autism’).
Parce que l’autisme ne se voit pas toujours.
Parce qu’il est souvent intériorisé.
Et parce que certains ont passé des décennies à imiter les neurotypiques, souvent au prix d’une énorme fatigue mentale, d’un isolement, voire d’un effondrement.
Alors quand on vous dit ‘je suis autiste’, ce n’est pas une invitation au doute.
Ce n’est pas une hypothèse discutable.
C’est une information.
Un fait.
Et souvent, une victoire intime.
Parce que pour le dire, il a fallu du temps, du courage, de l’acceptation.
Et souvent des années de camouflage.
Alors ne nous balancez pas un “tu ne fais pas autiste”,
surtout pour nous traiter d’extraterrestres deux phrases plus tard.
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Léon Chelli arpente les mondes de l’automobile et des énergies renouvelables à travers la transition écologique. Il y déchiffre mutations industrielles et stratégies de marché avec la lucidité un peu sauvage d’un promeneur qui choisit ses propres sentiers.
Il explore les transitions avec une vision systémique, entre ironie assumée et clarté analytique.